Pour une école du socle commun :
Le socle commun appartient à une mise en application d’un texte légal. Des décrets semblent encore nécessaires mais la volonté commune passe par une série d’informations et de formations destinée à une mise en œuvre généralisée à toutes les étapes de l’ école fondamentale.
Les dernières déclarations gouvernementales abordent des sujets importants ; seule la volonté de décentralisation du système d’éducation n’apparaît pas. Or le procès de la gouvernance omnipotente de la rue de Grenelle n’est plus à faire : la dérive bureaucratique du ministère et des « directions » qui ont remplacé rectorats et inspections est patente. Il faut restituer les établissements scolaires , lieux de vie pédagogique, à leurs territoires : le système veille à répondre aux demandes d’aides en formation continue , aux applications pédagogiques conformes à la politique nationale d’éducation.
Les relations de l’école avec les élus , les associations , établissements culturels et sportifs fréquentés par les élèves hors temps scolaires, vont s’imposer dans une perspective de coopération. Le réseau territorial des établissements peut répondre à ces exigences.
Le socle commun va s’épanouir et s’imposer aux enseignants qui en ont la charge, aux parents et à l’environnement. Si le politique prend la juste mesure de son importance il doit s’imposer.
L’école républicaine a pour mission aujourd’hui de prendre en charge chaque enfant, de l’accompagner vers son avenir personnel en toute lucidité.